Nous plongions sur le Grec ou Sagona, entre Porquerolles et Port-Cros.

C'est une plongée dans le grand bleu où on se laisse glisser le long d'un bout pour atteindre le fond et donc l'épave.

 

Nous étions mis d'accord avec un des moniteurs du bord pour suivre son groupe pour aller sur la partie avant de l'épave pas visible depuis notre zone de chute. En effet une des caractéristique de cette superbe épave voisine du Donator est de s'être coupée en deux sur l'explosion d'une mine, la partie avant est à une centaine de mètres de l'arrière et le tout par une 50aine de mètres de profondeur.

Le problème de ces plongées profondes lorsque l'on respire de l'air compressé est la durée des paliers à la remontée. On passe tout son temps à une profondeur proche de l'épave donc vers 50 mètres de fond. Si l'on ne veut pas rester pendouiller une demi-heure ou plus, au retour, il faut contrôler son temps au fond.

 

J'étais attiré à cette époque par les plongées profondes et par les impressions qu'elle confère. Ce jour là je me suis laissé allé à la douce torpeur qui m'enveloppait et au final, je n'ai pas contrôlé mon temps au fond.

Heureusement, je plongeais en trinôme et ceux-ci veillaient au grain.

 

Comme pour la plongée à Saint Leu à La Réunion qui m'avait valu des frayeurs, cela m'a remémoré le fait qu'il faut d'autant plus se contrôler et ne pas se laisser aller lorsque l'on fait des plongées profondes...